En Bretagne, près d’une quarantaine de radars ont été dégradés en quelques jours. Dans la nuit du 9 au 10 novembre à elle seule, ce sont 5 radars qui ont subi les attaques de français « en colère ». L’écotaxe, mais plus généralement la fiscalité, déclenche la fronde. Pourtant, et pour rappel, l’écotaxe a été suspendue. Mieux, le gouvernement à indiqué lancer des négociations ouvertes suite aux différentes manifestations. Les « anti éco-taxe » ont donc gagné, mais pourquoi es radars se font-ils encore dégrader ?
Le mouvement anti éco-taxe et les dégradations sur les radars sont-elles liées ? Les sabotages de ces dispositifs (que l’on voit toujours depuis 10 ans, mais dans des proportions moindres), ne sont-elles pas opportunistes ? Alors que certains se sont revendiqués être des « bonnets rouges » après avoir sifflé le Président de la République lors des commémorations du 11 novembre, c’est un mouvement assez similaire que l’on semble observer ici. Des « bonnets rouges » brûlent des radars, au motif qu’ils sont contre la pression fiscale du gouvernement. La dégradation d’un radar est passible de prison. En effet, selon l’article 322-2 du codé pénal, le risque encouru si vous dégradez un radar est de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.