Ariel, se remet à jour et rejoint le monde de la modernité. Le constructeur britannique dévoile enfin sa première moto des temps modernes. Du prototype découvert en mai dernier, l’Ariel Ace finit par se montrer officiellement un mois plus tard, déclinée en deux versions.
Elle a un look exclusif qui relève presque de l’œuvre d’art. De quoi nous donner envie de vite en savoir plus sur cette petite merveille. La fameuse Ace se décline donc en deux versions : l’une en roadster sportif et l’autre façon muscle bike. Les deux versions partagent cependant un bon nombre de pièces en commun : des disques de 320 mm à l’avant, aux étriers de freins à six pistons, en passant par les éléments d’habillage. On retrouvera ainsi le même sabot moteur en pointe, mais aussi le même cadre en aluminium conçu spécialement par Ariel pour ces deux déclinaisons de l’Ace. Malgré tout, elles savent se différencier l’une de l’autre.
Le roadster avec sa coque arrière aiguisée, et son demi-guidon type « Racing » se montre des plus sportifs. Cela se confirme encore plus quand on jette un œil aux suspensions Öhlins façon « Super-Bike » dont il est équipé. La seconde version façon muscle bike, avec son guidon droit et avec sa selle monoplace fait vite penser aux « fighters » du constructeur américain confederate motorcycles, surtout au niveau du train avant articulé autour d’une fourche à parallélogramme. Ce qui fait la particularité de ces deux modèles c’est également leur châssis.Celui-ci a été conçu pour être modulable tout en permettant d’avoir un angle de chasse pouvant aller de 21.8° à 28.4° composés de 6 morceaux, ce dernier a nécessité pas moins de 70 heures d’usinage. Le résultat est cependant au rendez-vous. Le rendu fait penser à une superbe sculpture qui garde le même principe minimaliste que sur les autos réalisées par Ariel.
Au niveau du moteur, on retrouvera le très compact V4 de 1237 cm3 de la Honda VFR1200 qui, esthétiquement parlant, colle parfaitement au design des Ace. Ariel a cependant apporté sa touche personnelle au moteur en développant une cartographie d’injection maison qui devrait pouvoir améliorer encore plus les performances de l’engin. Des modifications ont également été apportées pour une meilleure sonorité. Pour se faire un échappement spécialement conçu par Ariel vient accompagner les 4-cylindres en V. En tout cas elles savent attirer l’attention. La production est estimée à une centaine d’unités par an, pour un prix qui pourrait avoisiner les 25 à 30 000 euros.