Peugeot 205. Juste le nom fait vomir, mais il n’est pas question ici de reflux gastro-œsophagiens dues à un art culinaire mal digéré mais bien de tambouille « à la bonne franquette » comme on en fait plus et qui deviendra la joie des tuners et prédisposée à faire le bonheur des collectionneurs de youngtimer.
Car il faut savoir que dans la tronche des mecs de chez Peugeot, outre la quantité d’eau tiède non-négligeable, germe l’idée de battre Renault sur le segment des citadines avec autre chose que l’infâme 104.
Or, pour concurrencer le bout de chou qu’est la R5, il va falloir faire preuve de… Non, pas de créativité, vous en demandez trop, mais de « copyisme » primaire à la chinoise! D’ailleurs, Jean Boillot alors numéro 2 de chez Peugeot, avait été très clair : « Si nous ne réussissons pas cette voiture, nous sommes morts!» Encore eût-il fallu savoir faire un suicide à la France Télécom…
Dès lors, la pression est mise sur le bureau d’étude et de style (Si c’est pas honteux un nom pareil vu le manque d’élégance de la gamme d’alors… Repensez à la 604…) et Gérard Walter se lance donc dans une ébauche.. de style après avoir ingurgité une bonne rasade de Mezcal, avalant le ver en premier pour bien profiter de ses effets hallucinatoires. Voici donc que le projet « M24 » est présenté en 1977 :
De l’avis même du styliste, « Nous avons fait encore pas mal de bêtises avant, mais là, si ça passe, je m’envole pour la Colombie et je deviens le nouvel Escobar! ». Dans son idée, vient aussi le fait de déplacer la roue de secours afin de pouvoir réarranger la ligne global, et ainsi baisser la hauteur de la voiture. Fini donc cette roue de réserve sous le capot, elle sera mise à l’arrière , bien au fond sous le plancher.
Peugeot étant alors au bord du gouffre, le projet M24 est crucial pour la marque, afin de relancer les ventes en touchant d’autres secteurs que celui du Marais, au combien si cher au cœur des Peugeotistes d’alors, qui s’y retrouvent presque tous les soirs pour fêter le renouveau des 504!
Le bureau d’étude décide donc de lancer la production après l’arrivée des socialistes au pouvoir car, nous en avons à nouveau la preuve depuis 2012 : « Quand les socialos sont là, penche-toi et tu la dans le baba! »
C’est donc en 1982 à l’usine de Sochaux qu’est fabriquée celle qui permettra à la firme au lion de pouvoir redresser la barre… des finances. Ce sont bien sur des moteurs codés « X » de la Française de Mécanique qui équiperont ces choses pour concurrencer la future Super5. L’enthousiasme est flagrant et l’engouement proche de l’orgasme lorsqu’est dévoilé celle qui deviendra un « Sacré Numéro »
Dans la foulée, se rendant compte qu’il fallait viriliser la belette, on greffe une injection sur le bon vieux XU 1600 et on proclame l’avènement de la GTi. 115 fauves sous le capot, de quoi mettre un tigre dans votre moteur! Mais Peugeot ne s’arrête pas là et va maintenant marcher sur les plates-bandes de Renault, en continuant son plagiat sur la scène internationale qu’est le Rallye.
La T16 est donc dévoilée en grandes pompes, mais, contrairement à sa devancière, elle inaugure les 4 roues motrices, ne pouvant rester stable et parfaitement civilisée comme son aînée en propulsion.
Alors qu’en 1985 Timo Salonen écrase la concurrence en Rallye et devient Champion du monde au volant de la lionne déplumée, Peugeot dégueule sa millionnième 205 des chaines de l’usines de Mulhouse. On en profite alors pour développer un peu plus la brêle en passant la GTi en 1.9l 130cv et, en souvenir de la grande Dudule du bois de Boulogne, on sort également une version décapotée.
Enivré par tant d’allègresse, leur souhaitant une bonne année, bonne santé, plein de bonheur et de joie dans ta soeur, l’équipe Peugeot demande à Durisotti et Gruau, deux societés de carrosserie spécialisées dans le développement de solution sur base de véhicules existant, de sortir une version fourgonnette, là encore en pompant la recette à succès de Renault avec ses Super5 et Express.
Avide des retombées médiatiques que lui procure les résultats en rallye et les ventes vertigineuses jamais connues par la marque au Lion, Peugeot qui a maintenant de la thune plein les poches, décide d’exporter encore plus son produit, jusqu’en Amérique du Sud (Tiens, surement sur les conseils de Gérard Welter,), afin de pouvoir bénéficier d’une main d’œuvre locale payée en feuille de Coca et, par la suite, produire la remplaçante de la 205, celle que l’on appellera par manque d’idée la « 206 » et qui battra alors les records de ventes de son ainée, surement grâce aux sièges fait à base de chanvre!
Peugeot continue donc son aventure avec un restylage léger, quelques options, une diéselisation pour que les ploucs puissent rouler à 4.5l/100km avec ce délicieux nectar nauséabond et ce jusqu’en 1998, où elle tirera enfin sa référence après 15 ans d’exploitation et 5 278 300 exemplaires.
crédit photos
oupsdesign.blogspot.fr
guide-des-gti.fr
automobile.challenges.fr
Wikipédia
Barre de rire Nico, excellent !
Un ami à moi a effectué des modifications sur une voiture comme celle-ci. La 205 a un beau potentiel, elle est superbe pour les rallyes.
Tout n’est pas exact dans ce commentaire, comme la dieselisation qui est apparue bien avant le restylage. Certes la petite 205 n’a pas l’aura d’un coupé Jaguar, mais son histoire n’est pas si ridicule que ça…
Article intéressant
surement ecrit par quelqu’un qui a le fion en forme de losange renault
Si tu n’aime pas la 205 ne fait pas d’article dessus. En attendant il y en as qui aiment le tableau de bord phase 1 etc… trop de critique dans cet article.
Article d’une belle vulgarité! Démentie par les faits, cette Peugeot fut un succès mémorable aiinsi qu’une belle réalisation de l’équipe de la Garenne.
On voit encore des 205 régulièrement utilisées, les R5 sont mortes depuis longtemps victimes de cette médiocre qualité soviétique des produits de Billancourt.
Alors le plouc c’est peut-être toi avec t’as super 5 qui est juste une réinterprètation de la r5 des années 70.
La super 5 est une bonne voiture la 205 également. Elle une meilleure tenue de route notamment, un intérieur mieux fini et plus intemporel (dans les deux séries) . Et puis elle a un look bien a elle.
Personnellement je roule en 205F 1.9 D , elle est très fiable et elle ce démarque du C15 et de l’express grâce a une intégration de la cellule arrière bien plus harmonieuse.
Ah oui d’ailleurs dire que la 604 manque d’élégance… c’est un peu fort. Je vais montrer ton truc à Franck de Moviecarscentral, il vas péter un câble.
En vrais je comprends que tu aimes renault, perso j’ai eu une R25 et une super5 c’est vrais que ce sont de bonnes bagnole mais laisse un peu de place pour la tolérance et l’objectivité
Pauvre plouc.Grandis un peu avant de commenter sans savoir.Tu viens zinguer la 205 alors que t es pas sec derrière les oreilles.C’est bien les grandes gueules Françaises ça.Pour ça qu on les déteste en Suisse.Vous faites tout pour ça.Au fait je suis impartial j ai jamais possédé de 205!!
Ravi de vos commentaires insultants, montrant à quel point vous êtes ignares et trop 1er degré, 10 ans après la publication.
Mes amitiés bien sales dans vos culs putréfiants,
MantaBoy